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document disponible en http://jm.duniau.org/voirie_telecom/voirie_telecom.htm

Créons des sociétés régionales de " voirie télécom "

gagnant-gagnant: une piste pour favoriser l'entrée des français dans la société de la communication

ainsi que pour désendetter France Telecom et lui redonner des marges de manoeuvre


le concept ( voir introduction )

  Des sociétés régionales (1) assurent un service public de "voirie telecom" . Financées par l'impôt local (2) , elles mettent gratuitement à la disposition de tout Français une ligne de cuivre (3) , généralement existante (4) , entre son domicile et le répartiteur d'entrée de son centre local de rattachement (5) .

  Les opérateurs téléphoniques ( assurant des services commutés ) et les opérateurs internet  ( 6 ) ( assurant des services de routage en TCP/IP ) offrent leurs services, en concurrence, au niveau de ces centres.

 France Telecom , propriétaire actuelle de ces lignes d'abonnés, les vend à ces sociétés régionales, contrôlées par l'Etat (7) ( par exemple 25% caisse des dépôts et 26% région )

les avantages

Ceci remet la liaison finale de raccordement de tout foyer français dans un service public local, à l'égal de la voirie municipale qui permet à tout un chacun de rejoindre gratuitement et choisir les services de transport qui lui conviennent ( autoroutes, autobus et autocars, métro et trains, avions ou bateaux )

 Ceci élimine la mainmise d'un opérateur commercial ( France Telecom) sur ce dernier tronçon économiquement essentiel pour permettre l'accès de tout foyer français à l'internet à des prix acceptables (8).Ceci élimine le dégroupage des lignes d'abonnés, concept juridique qui ne fonctionne nulle part dans le monde.

 Ceci permet à France Telecom, compte tenu de la valeur comptable importante de ces lignes (9), de trouver une voie supplémentaire pour se désendetter, de retrouver la confiance des marchés financiers et de pouvoir à nouveau investir et évoluer dans son secteur d'activité.

conclusion

Une opportunité se présente pour s'éloigner d'une situation historique, le monopole hexagonal de la Direction Générale des Télécommunications, et mettre en place tout à la fois un service public de "voirie telecom" (une liaison en cuivre de quelques centaines de mètres) et un marché ouvert, concurrentiel, de services internet et téléphoniques.

La nécessité pour France Telecom de se désendetter devrait lui faire accepter cette évolution. Ces sociétés régionales ne constitueraient d'aucune manière une concurrence à France Telecom.

 La concurrence au niveau des opérateurs serait simplifiée, et les artifices de régulation tels que le dégroupage pourraient être oubliés.


compléments

  1. il faudrait éviter de recréer un "mammouth" national, mais aussi de trop parcelliser ces activités, assez techniques. La région devrait pouvoir accueillir ces sociétés dans de bonnes conditions.( retour )
  2. L'abonnement France Telecom de téléphonie fixe, d'environ 100 euros/an, couvre tous les coûts d'amortissement, d'entretien et de renouvellement des lignes mais aussi des commutateurs locaux, ainsi que ceux de gestion et de commercialisation afférents, majorés des coûts de structure. On peut donc majorer les seuls coûts techniques relevant des sociètés de "voirie telecom" a 20 à 30 euros/an.ligne, soit un total de 0,5 milliard d'euros pour les 20 millions de lignes résidentielles. Ce coût total représente au maximum quelque pour cent de la taxe locale d'habitation. La facturation aux opérateurs telecom de prestations fournies par ces sociétés, telles que l'hébergement de leurs équipements et le branchement de leurs clients à leur répartiteur devraient pouvoir diminuer fortement ce coût. La fourniture "gratuite" de ce service de "voirie telecom" semble donc tout à fait possible. Elle permet d'éviter des coûts de gestion prohibitifs pour de telles prestations de base. Elle serait offerte à quasiment tous les foyers français.( retour )
  3. la ligne d'abonné est constituée d'une paire de cuivre, généralement unitaire, d'environ 100 mètres entre le conjoncteur chez l'abonné et un premier point de concentration sur un poteau ou une façade. Un cable de distribution d'environ 100 paires relie ce point à un sous-répartiteur logé dans une armoire étanche sur la voie publique. Ce dernier est relié par un câble plus important, aérien ou enterré, au répartiteur du central téléphonique de rattachement. La distance totale est généralement inférieure à 5 km. Le taux d'incident sur ces lignes est d'environ 1 incident tous les 15 ans.( retour )
  4. 20 à 30 millions de lignes ont été construites entre 1975 et 1985 ( le deltaLP ). Elles n'ont pas été financées par l'Etat et l'impôt comme on le dit souvent, mais par les usagers du téléphone eux-mêmes via des sociétés de financement qui louèrent ces lignes à la DGT sur 10 à 15 ans.( retour )
  5. Les bâtiments eux-mêmes auraient avantage à être transférés. Les ports, les aéroports et les gares routières n'appartiennent pas aux opérateurs de transport ! France Telecom devrait louer les locaux nécessaires comme tous les autres opérateurs. Les techniciens des bâtiments sont des fonctionnaires, comme les lignards, et pourraient être transférés sans difficulté dans ces sociétés de "voirie telecom"( retour )
  6. On pourrait imaginer un service de base d'accès à l'internet constitué d'un simple routeur IPV6 assurant la connectivité entre une ( ou plusieurs) adresse internet fixe affectée à l'utilisateur et un centre public de peering vers l'internet. La qualité de service serait pour l'essentiel celle du routeur, sans engagement illusoire sur celle de l'internet. Les services de messagerie, de nouvelles, de "chat", de portails, etc seraient assurés par ailleurs, par des opérateurs publics ou commerciaux, comme services gratuits ou payants.( retour )
  7. L'interêt de sociétés publiques contrôlées par l'Etat serait double. Les lignards de France Telecom, ces techniciens qui ont construit et entretiennent ces lignes, sont fonctionnaires. Ils pourraient donc être transférés dans ces sociétés pour y poursuivre leur métier sans changer de statut ( avec leur outillage et véhicules spécialisés ). Ces sociétés publiques assureraient un véritable service public de fourniture de "cuivre nu" à tous les opérateurs telecom et internet, opérateurs commerciaux en concurrence entre eux.( retour )
  8. L'accès à la nouvelle société de la communication passe par un accès permanent à l'internet. Cet accès illimité 24/24 et 7/7 doit être d'un prix accessible à tout foyer français que l'on peut estimer voisin de la redevance TV, soit 100 euros/an. Un tel prix ne peut être obtenu qu'en utilisant les lignes d'abonnés en place, dont une capacité importante est laissée en jachère par le service téléphonique. Notons au passage que celui-ci finance à lui seul toute la ligne. Les technologies alternatives telles que la boucle locale radio, la téléphonie mobile de 3ème génération ou la pose de câbles en fibre optique, bien que techniquement enthousiasmantes et sans doute appropriées dans certains cas, sont exclues par leur coût. La mise en place actuelle de l'ADSL préfigure ces raccordements, mais malheureusement avec des prix beaucoup trop élevés ( 600 euros/an ) , sans doute justifiés par les sophistications techniques mises en place ( utilisation d'ATM dans la boucle d'abonné, haut-débits, etc..)( retour )
  9. 80/20: le ratio magique ! 80/20= coût du réseau local par rapport au réseau interurbain ; 80/20= coût des lignes de raccordement/coûts des commutateurs ; 80/20=coût du génie civil (poteaux, goulottes sous les trottoirs, chambres de tirage ) par rapport aux câbles de cuivre eux même. Ceci justifie un prix de cession élevé de ces lignes d'abonnés.( retour )